Au fond de Chaurionde, à quelques kilomètres de Ceillac, après avoir admirer la cascade de la Pisse, toute l’équipe est prête à en découdre.
Ce matin là, il ne fait que 7°C, et c’est avec les muscles encore endolori que l’ascension débute dans une magnifique forêt de mélèzes.
A quelques encablures du col nous rencontrons les premiers névés. Nous apercevons le col droit devant nous, mais il reste encore une bonne demie heure d’ascension ,Pas facile pour le moral !!
Le col est presque atteint ! A plus de 2600 m d’altitude certains organismes vont craquer … Marie et Léonie ne se sentiront pas capable de poursuivre leur ascension et comme il ne faut prendre aucun risque, les filles resteront au col avec Catherine. Elles pourront suivre ainsi suivre l’ascension du groupe vers le sommet et admirer la vallée de l’Ubaye juste en dessous.
Après le col c’est une autre ascension qui débute. Il n’y a plus de sentier !! Christophe et Yvan (notre guide particulier …) guideront la caravane à travers un dédale de rochers.
Le Sommet sera atteint après 3h d’ascension … le temps se couvre mais les jeunes seront subjugués par la beauté des paysages. Cependant, il faudra vite redescendre de quelques mètres car ce sommet ne peut accueillir que très peu de personnes à la fois ; juste le temps de prendre quelques photos souvenirs. Ceux qui auront atteint auront une pensée pour Marie et Léonie restées quelques centaines de mètres en dessous.
Le rocher sud de l’Eissassa, un sommet accessible mais qui demande une grande détermination (comme les suivants !!!).
Marqués par l’effort, les jeunes sont admiratifs devant ce qu’ils viennent de réaliser …
Sous le sommet, un repas bien mérité sous un ciel menaçant. Il faudra rapidement redescendre pour ne pas prendre de risque, ce qui ne nous épargnera pas quelques gouttes.
A la descente, sur les pentes d’éboulis l’occasion était trop belle pour ne pas s’initier à une technique particulièrement efficace sur ce type de terrain : droit devant, face à la pente, sur les talons (et pas sur les fesses !) Jeanne devient experte en descente. A leur grand étonnement, les jeunes découvrent la facilité de descendre sur un terrain aussi meuble et pierreux.
Mais tout a une fin, et quand le terrain redevient plus technique il faut à nouveau se concentrer sur une marche plus posée.
Sur le retour, dans les derniers névés certains prendront beaucoup de plaisir à pratiquer la descente en glissade sur les pieds ou sur les fesses.
La journée se terminera après 6h00 de marche (arrêt compris), par une grande fierté d’avoir conquis ce deuxième sommet
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