La barre des 3000 est à nouveau atteinte !
Moins d’une semaine après leur arrivée dans cette magnifique région, toute l’équipe de Queyr’ados 3000 a de nouveau réalisé une belle ascension, un quatrième 3000 en moins de 7 jours ….
Après un lever assez matinal (6H00 !!) les jeunes débutent l’ascension du jour au pied du col Agnel …. direction la pointe des Sagnes Longues (3045 mètres !). Et, dès les premiers mètres, c’est une pente très raide qui se présente devant nous. Nous prenons rapidement de l’altitude, et, déjà, les véhicules deviennent de petits points !
Ce matin, il fait très beau dans cette vallée de l’Aigue Agnel et l’ascension promet d’être encore une fois mémorable.
Dans un décor de rêve, la caravane avance lentement sur un sentier à peine visible. Il faut chercher le bon passage et sortir dans ce grand vallon que l’on devine devant nous.
D’un pas régulier, parmi les rhododendrons et les fleurs sauvages, toute l’équipe s’émerveille devant ces paysages grandioses. Voilà déjà une heure que nous marchons et personne ne s’en est rendu compte … Malgré des organismes fatigués, chacun prend son rythme de croisière.
La pause aura cependant bien lieu, comme à chaque ascension. Face au pic du Grand Queyras, la beauté des paysages étonne à chaque seconde. Le sommet est déjà en vu mais tout le monde a bien conscience qu’il ne sera pas atteint avant bien longtemps ! Qu’importe, le moral est là, et personne ne se décourage !
Que dire de ces moments ? Comment exprimer cette ambiance au sein du groupe ? C’est un groupe homogène et solidaire que Catherine, Fred, Stéphane et Christophe on la joie d’amener ici ! Cependant, il faut avouer que motiver tout ce petit monde n’est pas toujours évident mais le résultat est toujours au rendez-vous !
Sous le rocher du pic Rouchon, voilà 2h00 de marche qui viennent de se passer.
Une dernière difficulté à négocier – le passage d’une barre – et nous aurons le sommet en pointe de mire !
Comme le montre la photo, la pente se fait moins raide et les plus impatients impriment au groupe une allure de fin d’étape.
Mais comme souvent en montagne, ce qui apparaissait être le sommet n’est en fait qu’un …faux sommet ! Il faudra encore fournir un effort avant de gagner le cairn – un monticule de pierres – qui signe soit un virage dans le sentier, soit l’arrivée au sommet. Mais dans ce dernier cas, il est plus haut et se voit d’assez loin.
C’est avec un grand plaisir mêlé de soulagement et de fierté que l’on peut poser à côté de ce cairn, mais aussi poser son sac et enfin se reposer !
Entre les brèches de la roche, nous pouvons apercevoir les lacets de la route, plusieurs centaines de mètres plus bas.
Devant nous se dresse le Pain de Sucre, noyé par moment dans la Nebbia, ces nuages très mobiles et à la forme si particulière qui montent directement de la plaine du Pô.
Nous quittons rapidement les polaires le temps de prendre quelques clichés. C’est qu’il ne fait vraiment pas chaud à cette altitude !
Nous essayons toujours d’emprunter une voie différente de celle la montée lorsque l’on doit redescendre. Nous nous arrêtons quelques instants au-dessus de cette barre afin de contempler cette merveille géologique, vestige de forces telluriques titanesques libérées il y a des millions d’années. Un géologue aurait, ici, de bien belles histoires à nous raconter !
Si la marmotte se laisse quelquefois approcher de très près, en revanche, le chamois est beaucoup plus difficile à apercevoir. Nous faisons une longue pause au pied du Pic Rouchon afin d’essayer d’en apercevoir un. Ce sera chose faite ! Nous en verrons un mais de vraiment très loin…
Les descentes se négocient de mieux en mieux et nos jeunes prennent une allure « souple et féline » sur les derniers lacets des sentiers du jour, juste avant le retour aux bus et …le goûter !
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