La tête de la Cula

Dernière ascension, derniers efforts pour ces organismes déjà bien fatigués par les précédentes journées ! Une "dernière" encore bien corsée à plus de 3100 mètres d'altitude ! Au bout, une énorme satisfaction, celle d'avoir réussi ce "petit" défi un peu fou : 5 sommets à "3000" en 8 jours ! Ils sont bons ces jeunes argonnais !

Au départ depuis la bergerie du Bois Noir, et après avoir observé un couple de vautour, la caravane de Queyr'ados 3000 entame sa longue et dernière ascension vers ce sommet encore invisible ! La cadence est lente, l'ambiance est calme mais cependant sereine ! Il va bien falloir que tout le monde y arrive !

Dans les alpages, le groupe reste soudé ! Des douleurs apparaissent cependant : mal aux jambes, mal aux hanches, mal aux épaules ...... mais il faut continuer ! Le sommet reste encore hors de portée de nos yeux et nous savons parfaitement qu'il faudra plus de 3H00 d'efforts pour l'atteindre !

Mais les alpages ne sont pas synonymes de pentes faibles ! Dans les lacets au-dessus de la  petite bergerie, c'est presque un découragement qui attise les esprits de chacun ! Mais où est donc ce sommet ?
Qu'importe, il faut profiter du paysage et des moments vécus ici dans ces pentes relevées du Queyras !

En quittant les sentiers herbeux et après avoir passé le "petit" col bien raide de la Cula, le groupe se dirige vers le sommet ! La pointe des Avers, en arrière plan, domine encore les événements mais plus pour longtemps ! Voilà presque 3H00 que nous marchons et nous touchons du bout de notre regard ce sommet tant attendu !

A quelques encablures du sommet, dans les derniers mètres d'ascension, tous réalisent qu'ils vont enfin atteindre leur objectif ! Acharnés, motivés mais aussi presque épuisés, les jeunes vont vaincre ce dernier sommet avec beaucoup de détermination !

Au sommet, c'est un panorama exceptionnel et vertigineux que nous découvrons ! La vallée de l'Aigue Agnel est à nos pieds mais un "360 ° " nous fera aussi découvrir le massif des Ecrins, le Mont Blanc, le massif du Mont Rose, le Cervin et toute la chaîne du massif du Queyras ! Quelle récompense !

Sur le sommet, le groupe "plantera" le drapeau de Ste-Ménehould décidément souvent visible ces derniers jours sur les hauts sommets du massif ! Encore une fois, les jeunes se feront remarquer par les autres randonneurs, pour leur grande détermination !

 

















Sans oublier l'un des principaux financeurs de l'opération !

L'itinéraire de retour aura lieu par un autre sentier ! D'abord par le col nord du Cristillan ou l'ambiance y est très minérale ....

... puis par le col sud où une incroyable particularité géologique intéressera le groupe : ici les pierres sont brillantes, vernies de couleurs vertes et écaillées comme la peau d'un serpent d'où ce nom de "serpentine".

Allant du vert clair au presque noir, cette roche témoigne de la présence d'un ancien fond océanique ! Les blocs de serpentines ont été exploités jusqu'au début du XXe siècle comme marbre d'ornement (tombeau de Napoléon aux Invalides). Le col sud du Cristillan  offrira aussi un panorama exceptionnel sur les lacs italiens en contrebas.

Les derniers névés seront l'occasion de rafraîchir les semelles des chaussures !

La terrible descente du col sud se profile, et tous ont bien compris que "l 'affaire" va être encore bien épuisante !

 

Dans le gisement de serpentine, sur le sentier tortueux et glissant du col sud, le groupe se disloque pour la première fois de la journée ! Les jambes se crispent, le poids du sac devient presque  trop lourd ! Il reste encore une petite heure avant de goûter enfin à des pentes plus raisonnables !

Enfin, dans la douceur des alpages, après 7H00 de marche , les souvenirs se gravent à jamais dans la tête des ados ! Ils seront éreintés mais satisfaits par leurs performances physiques pour lesquelles ils s'étaient préparés depuis un long moment ! La mission est accomplie avec brio !

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Jour de Via Ferrata

Jour de repos, mais jour de sensations !
Petite découverte d'une via ferrata au-dessus des gorges du Guil ...
Amateur de sensations fortes c'est ici que vous trouverez votre bonheur !
La preuve en images ...

Briefing de départ : pour beaucoup c'est une première ! Comment utiliser sa longe, règles de sécurité et autres aspects techniques de la via ferrata seront abordés !

Dès les premiers pas, le ton est donné ! Les filles, encordées les unes aux autres s'en sortent à merveille.

Vertigineuse mais ô combien magnifique la via ferrata de Château Queyras laissera sans doute de beaux souvenirs dans les têtes !

Plus en arrière, les autres cordées progressent plus lentement mais aussi avec beaucoup de ténacité ! Le moment est magique, il ne faut pas en perdre une miette ....

Evidemment tout ceci fait un peu peur ! Mais personne ne s'en plaindra ....

Le cheminement des cordées paraît insensé mais il y a bien un passage sécurisé sur les rochers !

Au-dessus du Guil, les grimpeurs apercevront parfois de kayakistes dans les eaux remuantes du torrent ! Quelles sensations !

Vue de l'intérieur, voilà à quoi cela  ressemble ! La cordée des garçons n'aura aucun souci tout au long du tracé ! Il faut dire que tous sont maintenant  rodés après plusieurs jours passés en montagne !

Pas après pas, les jeunes sortiront très surpris de cette via ferrata très aérienne !
Sujets au vertige s'abstenir !

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La pointe des Sagnes Longues

La barre des 3000 est à nouveau atteinte !

Moins d’une semaine après leur arrivée dans cette magnifique région, toute l’équipe de Queyr’ados 3000 a de nouveau réalisé une belle ascension, un quatrième 3000 en moins de 7 jours ….

Après un lever assez matinal (6H00 !!) les jeunes débutent l’ascension du jour au pied du col Agnel …. direction la pointe des Sagnes Longues (3045 mètres !). Et, dès les premiers mètres, c’est une pente très raide qui se présente devant nous. Nous prenons rapidement de l’altitude, et, déjà, les véhicules deviennent de petits points !

Ce matin, il fait très beau dans cette vallée de l’Aigue Agnel et l’ascension promet d’être encore une fois mémorable.

Dans un décor de rêve, la caravane avance lentement sur un sentier à peine visible. Il faut chercher le bon passage et sortir dans ce grand vallon que l’on devine devant nous.

D’un pas régulier, parmi les rhododendrons et les fleurs sauvages, toute l’équipe s’émerveille devant ces paysages grandioses. Voilà déjà une heure que nous marchons et personne ne s’en est rendu compte … Malgré des organismes fatigués, chacun prend son rythme de croisière.

La pause aura cependant bien lieu, comme à chaque ascension. Face au pic du Grand Queyras, la beauté des paysages étonne à chaque seconde. Le sommet est déjà en vu mais tout le monde a bien conscience qu’il ne sera pas atteint avant bien longtemps ! Qu’importe, le moral est là, et personne ne se décourage !

Que dire de ces moments ? Comment exprimer cette ambiance au sein du groupe ? C’est un groupe homogène et solidaire que Catherine, Fred, Stéphane et Christophe on la joie d’amener ici ! Cependant, il faut avouer que motiver tout ce petit monde n’est pas toujours évident mais le résultat est toujours au rendez-vous !

Sous le rocher du pic Rouchon, voilà 2h00 de marche qui viennent de se passer.

 

Une dernière difficulté à négocier – le passage d’une barre – et nous aurons le sommet en pointe de mire !

Comme le montre la photo, la pente se fait moins raide et les plus impatients impriment au groupe une allure de fin d’étape.

Mais comme souvent en montagne, ce qui apparaissait être le sommet n’est en fait qu’un …faux sommet ! Il faudra encore fournir un effort avant de gagner le cairn – un monticule de pierres – qui signe soit un virage dans le sentier, soit l’arrivée au sommet. Mais dans ce dernier cas, il est plus haut et se voit d’assez loin.

 

C’est avec un grand plaisir mêlé de soulagement et de fierté que l’on peut poser à côté de ce cairn, mais aussi poser son sac et enfin se reposer !

Entre les brèches de la roche, nous pouvons apercevoir les lacets de la route, plusieurs centaines de mètres plus bas.

Devant nous se dresse le Pain de Sucre, noyé par moment dans la Nebbia, ces nuages très mobiles et à la forme si particulière qui montent directement de la plaine du Pô.

Nous quittons rapidement les polaires le temps de prendre quelques clichés. C’est qu’il ne fait vraiment pas chaud à cette altitude !

Nous essayons toujours d’emprunter une voie différente de celle la montée lorsque l’on doit redescendre. Nous nous arrêtons quelques instants au-dessus de cette barre afin de contempler cette merveille géologique, vestige de forces telluriques titanesques libérées il y a des millions d’années. Un géologue aurait, ici, de bien belles histoires à nous raconter !

Si la marmotte se laisse quelquefois approcher de très près, en revanche, le chamois est beaucoup plus difficile à apercevoir. Nous faisons une longue pause au pied du Pic Rouchon afin d’essayer d’en apercevoir un. Ce sera chose faite ! Nous en verrons un mais de vraiment très loin…

Les descentes se négocient de mieux en mieux et nos jeunes prennent une allure « souple et féline » sur les derniers lacets des sentiers du jour, juste avant le retour aux bus et …le goûter !

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La Mortice

La Mortice …3129 m d’altitude !! Encore un RECORD pour nos jeunes !

Après un réveil bien matinal, 6h00 et un petit déjeuner bien copieux afin d’appréhender ce sommet qui va se mériter.

Les ados se lancent d’un pas décidé et avertis vers ce sommet qu’ils n’aperçoivent pas encore. Avant il faudra passer par le col de Serenne et le lac des neufs couleurs. 

Christophe en tête, l’équipe avance avec en fond un panorama grandiose. Cette progression va être longue et fatigante mais agrémentée de découvertes … les marmottes !!

Le lac des neufs couleurs dans toute sa splendeur ! C’est malheureusement ici que les choses sérieuses commencent.

La pente s’accentue subitement. Le terrain devient plus technique, l’altitude commence à se faire sentir, le sommet n’est toujours pas en vue !!! Heureusement, que la beauté des paysages est là pour nous motiver.

Marie, Lucie, Manon et Lucas découvrent les ambiances particulières de la montagne, presque de la haute montagne et d’un pas de plus en plus assuré,  ils progressent malgré l’appréhension de l’environnement.

Dans ces passages délicats, il faut parfois chercher l’itinéraire le moins exposé … ce qui n’est pas toujours aisé. Un pas devant l’autre, parfois avec les mains, ils avancent …

Passage très délicat, heureusement Christophe prend les choses en mains, et est présent pour assurer et rassurer la troupe. Le sommet n’est plus loin, c’est ce que l’on croit !!! Nous devons rester concentré encore sur quelques mètres.

Une pause bien méritée, avant la fin de l’ascension. Nous rechargeons les batteries et nous repartons vers une très longue montée.

A la sortie des passages les plus techniques, l’équipe de Queyr’ados 3000 aperçoit enfin le sommet ! Mais désespoir il n’est pas encore à notre portée …

Les organismes fatiguent de plus en plus ! Moralement et physiquement l’ascension s’avère de plus en plus difficile. Aidés par les adultes, sans cesse motivés, les ados vont faire preuve d’un courage obstiné.

Sous le sommet, le vent s’est levé… Le froid commence à faire son effet lui aussi ! Dans ce désert de pierre, les jeunes ont l’impression de marcher sur une autre planète !

Le sommet est atteint en un peu plus de 3h00 ! Sur le pic sud de la Mortice l’équipe de Queyr’ados 3000 pose pour la photo souvenir. Certains avoueront qu’ils pensaient ne jamais atteindre l’objectif. Dans le vent fort, le froid et l’altitude déstabilisante toute l’équipe des encadrants est fière d’avoir pu amener tout le groupe sur ce sommet.

Le froid n’aidant pas les choses, la caravane se remet tout de suite en marche pour chercher un abri et pouvoir manger. Sur les crêtes, certains se demandent si cette pause arrivera rapidement !

La pause ayant eu lieu, le groupe se dirige vers le second sommet de la journée : la pointe nord de la Mortice ! Peu de dénivelés mais encore quelques passages techniques ! Mais, le pied montagnard, les jeunes ne se rendront même pas compte de la difficulté !

La pointe nord est atteinte en début d’après midi. Sur la crête, les ados pourront admirer le massif de la Font Sancte et la réserve de nature du Val d’Escreins.

Pointe nord de la Mortice avec en toile de fond, le pic des Houerts. Un environnement exceptionnel, à couper le souffle !

Il y a encore peu de place au sommet, mais suffisamment pour accueillir toute l’équipe ! Quelle belle performance pour les jeunes !

A la descente, sur l’arête nord, quelques belles plaques subsistent encore. Il va falloir redoubler de prudence …

A l’unanimité les descentes sont considérées comme plus difficiles que les montées ! Il faut dire que les jambes en ont assez …. L’attention et la concentration est de mise ! Il faut poser les chaussures au bon endroit sinon c’est la chute assurée !

Sur les névés, la descente en ramasse est incontournable ! Mais le chemin sera bien long pour toute l’équipe. Et c’est en un peu plus de 7H00 que la boucle sera bouclée ! Belle performance avant une journée de repos bien méritée !

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